Introduction :
Ce système est dérivé du " SMOT " que l'on peut apercevoir en détail sur le site de JL. NAUDIN.
Nous vous invitons à visiter cette page afin de mieux comprendre ce qui suit : http://jnaudin.free.fr/html/smotidx.htm
Le principe est la mise en mouvement d'un arbre moteur en utilisant un gradient de flux magnétique fourni par une série d'aimants permanents.
Description mécanique :
Le stator est constitué de deux développantes de cercle faites à partir d'une série d'aimants orientés dans le même sens (Nord tourné vers l'intérieur).
Sur la partie supérieure on remarquera une petite languette infléchie vers le centre que l'on appellera " l'inverseur principal".
A 180° de l'inverseur et sur une longueur de 45° il y a une série d'aimants décrivant un cercle de rayon constant par rapport au centre du rotor. On appellera cette pièce " l'inverseur secondaire ".
Le rotor montre quatre bras qui, en fait n'en sont que deux puisqu'ils traversent entièrement le moyeu du rotor.
Lorsque l'un est poussé, son homologue diamétralement opposé ressort.
Sur la vue 3D on observe que les bras ne sont pas dans le même plan et c'est bien naturel car on ne voit pas comment ils pourraient se croiser dans le moyeu.
A l'extrémité des bras on retrouve des aimants qui sont cette fois orientés face sud vers l'extérieur.
Principe de fonctionnement :
Imaginons un cercle trigonométrique pour simplifier la description. Le 0° est donc à droit.
Chaque aimant du rotor va se déplacer de manière à faire diminuer l'entrefer qui le sépare du stator.
Arrivé à 225° il rencontre l'inverseur et le champ magnétique de l'inverseur secondaire qui ont pour rôle de remplacer la force de gravité utilisée dans le cas du "SMOT"
Les leviers sont alors poussés et arrachés des aimants du stator pour recommencer un cycle.
Le fait que les leviers sortent plus d'un coté que de l'autre crée un balourd dynamique qui nous arrange dans le sens ou il évite un équilibre des forces qui pourrait coller les bras sur le stator. Ici c'est la force centrifuge qui nous aide même si le balourd ne permet pas de grandes vitesses.
Selon un raisonnement simpliste, le système devrait s'auto-entretenir et fournir un travail mécanique.
Cela reste à voir...